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Quelques idées-clef de l'atelier:


Déjà Lucien de Samosate (2ème siècle ap.J.Ch) relate que "Platon fait l'éloge de certaines danses et en repousse d'autres comme indignes." Ce sont des danses qui ne conviennent guère "qu'à des convives pris de boissons, à de grossiers personnages, qu'une femme fait laborieusement sauter et danser en jouant de la flûte." Il s'agit bien des danses (et des musiques) des couches sociales "basses", donc de ce que de nos jours nous pourrions désigner par "traditionnel", "populaire", "folklorique"... Cela ne date pas d'aujourd'hui de les considérer comme étant en dehors des normes. Il n'est pas difficile d'avoir le recul pour voir qu'il s'agit de simple jugement de valeur, attribué non à la musique elle même mais à la couche sociale.


La musique en elle-même est un symbole très expressif, compris par tous. L'appartenance à un groupe social, à une ethnie etc. se traduit aussi par l'acceptation de la musique qui y est attribuée.

La musique traditionnelle est pratiquement impossible à décrire, à caractériser, car il y a des innombrables musiques traditionnelles avec des caractéristiques très variés. Pourtant, suivant notre position, notre point de vu, nous avons tendance à les mettre tous ensemble. Ces musiques-là suivent des règles qui nous échappent souvent, mais qui ne sont pas erronées pour autant. Elles démontrent justement la relativité de certains règles musicaux.


Ainsi que les phonèmes des langues parlées, la réalisation des sons dans les musiques traditionnelles/ populaires/ folkloriques  est relative: à revoir donc la notion de "justesse" tel que jugement de valeur. (Il ne s'agit pas, bien sûr des fausses notes des cours de FM!) Il en est de même pour les rythmes.

Ces notions peuvent aider l'approche des musiques anciennes, concernant donc le tempérament, les variations, ornementations, la proportion (la même mélodie sur de rythmes variés).


Les chansons et les musiques instrumentales échappent à la notation précise, car elles ne se prêtent pas toujours facilement à la notation. Ci-joint une partition de Béla Bartók et l'enregistrement de la chanson.

http://db.zti.hu/nza/br_details.asp

Vous pouvez faire vos recherches sur les sites internet :

http://www.zti.hu/bartok/index.htm
http://db.zti.hu/nza/br.asp

http://www.zti.hu/default.htm

Dans la musique traditionnelle, chant, danse et musique instrumentale sont très liées. De les aborder ensemble, facilite leurs assimilation. L'approche savant (notation, analyse...) devraient suivre cette première phase d'apprentissage.


Connaître les "originaux" des collectages de musique traditionnelle et leurs univers, aide l'approche de certains compositions. Dans l'oeuvre de Béla Bartók nous retrouvons souvent des exemples de musiques paraphrasées. Mais dans beaucoup de ses compositions, l'on peut saisir uniquement certains caractéristiques de ces musiques, car elles font partie intégrante de son langage, de son expression musical.

Les deux exemples abordés lors de notre atelier correspondent à ces deux cas de figure.